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👀 S’il n’y avait que ça à retenir…
Vous êtes expert-comptable diplômé et souhaitez hisser votre propre pavillon en ouvrant un cabinet comptable ? En route pour l’aventure, oui, mais pas de n’importe quelle façon. Il vous faut une boussole. Nous avons préparé un guide détaillé pour franchir chaque étape avec sérénité.
Pour ouvrir un cabinet comptable, en toute logique, il faut être diplômé. L’exercice de la profession est réservé aux titulaires d’un diplôme de comptabilité et de gestion (DCG), d’un diplôme supérieur de comptabilité et de gestion (DSCG), ou d’un diplôme d’expertise-comptable (DEC). Ce dernier s'obtient après un stage professionnel de trois ans au sein d’un cabinet agréé. 🎓
Une fois le diplôme en poche, l’inscription à l’Ordre des experts-comptables est obligatoire pour pouvoir exercer en toute légalité. Ce sésame valide officiellement l’aptitude à proposer des services et à ouvrir un cabinet d’expertise comptable.
⚠️ Impossible, donc, d’enfiler la casquette de comptable et d’auto-entrepreneur s’il n’y a pas d’inscription préalable au tableau de l’Ordre.
Pour savoir comment s’inscrire à l’Ordre des experts-comptables, parcourez notre guide.
Avant d’ouvrir un cabinet comptable, interrogez-vous sur la pertinence et la viabilité de votre projet. Ainsi, vous pourrez mettre le doigt sur les éventuels freins au développement et affiner le positionnement stratégique. Une étude de marché est essentielle à ce stade car elle permet d’évaluer la concurrence, d’anticiper les besoins, et, surtout, d’identifier la typologie de clients dans la zone d’implantation envisagée : TPE, PME, indépendants, etc. Certains segments sont particulièrement porteurs, comme l’accompagnement à la création d’entreprise ou le conseil fiscal.
👀 Sur le plan national, en 2024, le marché de l’expertise comptable représentait environ 11,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires, avec plus de 22 000 cabinets répartis sur le territoire et près de 130 000 salariés. Selon Propulse by CA, près de deux millions d’entreprises françaises ont fait appel à un expert-comptable cette année-là.
Le choix de la forme juridique conditionne la gestion comptable et fiscale du cabinet, et aussi sa capacité à évoluer dans le temps. Plusieurs options sont envisageables selon si vous souhaitez vous lancer seul ou avec des associés :
🚶 En solo, les statuts privilégiés sont l’entreprise individuelle (EI), l’entreprise unipersonnelle à responsabilité limité (EURL), qui permet de séparer patrimoine personnel et professionnel, ou encore la société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU).
👪 En groupe, les cabinets peuvent opter pour une société d’exercice libéral (SEL), des structures comme une société d’exercice libéral à responsabilité limitée (SELARL), une société d’exercice libéral par actions simplifiée (SELAS), ou une société civile professionnelle (SCP).
⚖️ Avec l’ordonnance n°2016-394 du 31 mars 2026, il est également possible de créer une société pluriprofessionnelle d’exercice (SPE), qui permet de réunir au sein d’une même structure plusieurs professions réglementées comme des avocats, des notaires, etc.
Une fois le choix du statut juridique fait, en route pour l’immatriculation du cabinet via le guichet unique. C’est le seul moyen pour obtenir SIREN, SIRET, numéro de TVA, tous les indispensables pour démarrer l’activité.
Même si le télétravail s’est largement développé, disposer de locaux physiques est tout de même un levier de crédibilité. Et puis, cela permet de recevoir vos clients dans de bonnes conditions et d’entretenir une cohésion d’équipe.
L’accessibilité, la visibilité, et le respect des normes ERP (établissement recevant du public) ne doivent pas être négligés. A titre d’information, une surface de 50 à 150 m² est suffisante pour un cabinet de taille moyenne. Vous visez plus grand ? A vous d’anticiper un aménagement à la hauteur de vos ambitions.
Ouvrir un cabinet d’expertise comptable implique aussi d’investir dans du matériel fiable et sécurisé avec des ordinateurs performants, des imprimantes multifonctions, du mobilier ergonomique et des dispositifs de sécurisation des données. ⌨️
Ne l’oubliez pas, les logiciels métiers sont votre colonne vertébrale. Qu’il s’agisse de déclarations fiscales, de tenue de comptes, de gestion de la paie ou d’outils de reporting, ils vont vous permettre de garantir efficacité et conformité à vos clients.
Avec Kanta, vous pouvez transformer vos prospects en clients, générer des lettres de missions 100% conformes et assurer la conformité LAB en un temps record. Le logiciel propose des solutions innovantes qui intègrent l’automatisation des procédures de lutte anti-blanchiment, la dématérialisation et l’analyse de données en temps réel.
D’ailleurs, quid de l’utilisation d’un CRM dans son cabinet d’expertise comptable ? Nous avons fait le point pour vous.
Comme pour toutes les professions réglementées, l’expert-comptable doit se prémunir contre les risques liés à son activité en souscrivant des assurances.
En tête de liste, la responsabilité civile professionnelle (RC Pro), qui couvre les erreurs, les fautes ainsi que les négligences qui pourraient causer un préjudice à un client. Vous vous en doutez, une déclaration fiscale erronée, un oubli d’exonération ou une mauvaise interprétation réglementaire peuvent coûter cher.
L’assurance multirisque professionnelle, quant à elle, protège les locaux, le matériel, les archives et les données numériques en cas de sinistre (incendie, dégât des eaux, vol, etc.).
Dès que vous embauchez, pensez aussi à la mutuelle collective obligatoire pour vos salariés. Il est également intéressant d’avoir une assurance prévoyance pour sécuriser vos revenus personnels en cas d’arrêt maladie prolongé, une assurance auto professionnelle si vous vous déplacez chez le client, ainsi qu’une assurance cyber-risques pour contrer les diverses menaces du numérique. Toutes ces assurances représentent, en quelque sorte, des gilets de sauvetage. L’idée n’est donc pas d’attendre la tempête pour vérifier si l’on sait bien nager.
👀 Pour protéger votre cabinet comptable contre les cyberattaques, voici nos conseils.
Commençons par un lieu commun : un cabinet d’expertise-comptable ne peut exister sans clients. Or, le bouche-à-oreille fonctionne très bien comme vecteur d’acquisition, surtout lorsque les premiers clients sont satisfaits.
Nouer des partenariats localement avec des avocats, des assureurs, des banques ou des pépinières d’entreprises permet aussi de développer son portefeuille de clients. D’ailleurs, lorsque vous débutez en accompagnant des créateurs d’entreprise, vous établissez une relation de confiance dès le début de leur parcours. 🤝
Enfin, sans forcément devenir esclave des réseaux sociaux, travailler sa présence en ligne est aussi très important. Avoir un site web optimisé et une fiche Google bien renseignée peut suffire à convaincre les plus timides.
👀 Pour aller plus loin, voici 10 stratégies efficaces pour trouver des clients pour votre cabinet comptable.
Si tout ce que nous venons d’évoquer vous semble trop long ou vraiment risqué, d’autres options sont envisageables :
Le rachat d’un portefeuille ou d’un cabinet entier permet évidemment un démarrage plus rapide. Vous bénéficiez d’une clientèle déjà en place, d’un nom connu, et peut-être même d’une équipe bien soudée.
En proposant une offre dématérialisée vous touchez une clientèle généralement plus jeune, souvent constituée de freelances et TPE. L’organisation est complètement différente, mais ne vous dispense pas de respecter les règles liées à la profession : être diplômé et inscrit à l’Ordre, avoir une adresse de domiciliation, souscrire une assurance RCP, etc.
👉 Pour être certain de ne rien oublier, nous vous avons préparé une check-list pour créer son cabinet d’expertise comptable ex-nihilo.