Nouvelle formation obligatoire LAB 2025 : ce que les experts-comptables doivent savoir

La fin d’année approche et avec elle, une nouvelle échéance réglementaire : la formation obligatoire sur la Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LCB-FT). Tous les experts-comptables devront en effet actualiser leurs connaissances pour rester en conformité d'ici à la fin de l'année 2025.

Voici les principaux points abordés dans cette formation :

Un niveau de risque « très élevé » introduit

Jusqu’ici, la classification des risques s’arrêtait généralement au niveau « élevé ». La nouveauté tient à l’ajout d’un niveau “très élevé”, réservé à des situations exceptionnelles ou des cas très spécifiques, où le risque est tel qu’une vigilance extrême s’impose.

A noté que pour les cas de niveau de risque très élevé il n'y a plus de modulation possible par l'expert-comptable, c'est obligatoirement vigilance élevée.

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👉 Concrètement, ce niveau doit inciter à une analyse renforcée, voire à envisager une rupture de la relation d’affaires si les diligences exigées ne peuvent être menées.

Tableaux de bord et cartographie du cabinet

Autre nouveauté, la mise en avant d’outils visuels de pilotage, avec des tableaux de bord permettant de suivre la cartographie des risques du cabinet.
Ces indicateurs facilitent la lecture et la mise à jour régulière, mais aussi le dialogue avec les instances de contrôle.

Des métrics en lien avec le questionnaire triennal

La formation insiste sur la nécessité de relier les métriques de suivi (nombre de dossiers classés en risque élevé, déclarations de soupçon effectuées, etc.) avec les informations demandées dans le questionnaire triennal et lors des contrôles qualité.
👉 L’objectif est clair : prouver que la vigilance n’est pas théorique, mais mesurée et pilotée.

La modulation du niveau de vigilance par l’expert-comptable

Un rappel important : une fois le niveau de risque déterminé automatiquement (par exemple via un logiciel comme Kanta), l’expert-comptable garde la main.
Il peut moduler le niveau de vigilance en fonction de son jugement professionnel et de la connaissance concrète du client (sauf dans les cas spécifiques du niveau de risque très élevé, comme expliqué précédemment). Ce rôle d’arbitre reste essentiel dans le dispositif.

Pourquoi un niveau de vigilance renforcée ?

La vigilance renforcée n’est pas une formalité supplémentaire : elle vise à collecter davantage d’informations sur le client et sur la nature des opérations.
Cela peut passer par la demande de justificatifs supplémentaires, un suivi plus rapproché ou un contrôle renforcé des flux financiers.

Gros plan sur les opérations atypiques

C’est l’un des points centraux de la formation : la liste des catégories d’opérations atypiques est enrichie et illustrée par de nombreux exemples.
Quelques cas emblématiques :

• achats/ventes immobilières à des prix incohérents,
  
• mouvements de fonds sans lien économique clair,
  
• transferts internationaux injustifiés,
  
• recours massif aux espèces ou à des structures juridiques complexes.
  

👉 Ces opérations ne sont pas forcément frauduleuses, mais elles doivent alerter et déclencher un examen approfondi.

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Nouveaux risques à surveiller

La formation aborde enfin des thématiques émergentes :

• Plateformes participatives : certains schémas de financement collaboratif peuvent masquer des flux suspects,
  
• Transactions virtuelles : cryptomonnaies et actifs numériques sont de plus en plus utilisés dans des stratégies de blanchiment,
  
• Déclarations de soupçon : rappel des bonnes pratiques et des cas où la transmission à TRACFIN s’impose.
  

En conclusion

Cette formation n’est pas un simple rappel théorique : elle marque une évolution des pratiques et invite les experts-comptables à renforcer leur posture de vigilance.
La conformité LCB-FT devient un enjeu quotidien, nécessitant des outils fiables, des métriques claires et une attention constante aux opérations atypiques.

💡 Avec Kanta, l’expert-comptable ne se contente pas de sécuriser sa mission face aux nouvelles obligations de TVA : il gagne aussi un temps précieux. Le logiciel automatise la collecte des informations clients, facilite la vérification de conformité (LCB-FT) et génère des lettres de mission adaptées en quelques clics. 

Résultat : moins de tâches chronophages, une traçabilité irréprochable et une meilleure fluidité dans la gestion de la relation client. Ce gain d’efficacité permet de recentrer l’énergie du cabinet sur le conseil et l’accompagnement, là où il crée réellement de la valeur.